2 - billets de mars

 Billet du 17 mars : le sniper D'Etienne Blanc

Dans cette élection présidentielles, la droite a inventé - on peut le déplorer- une nouvelle façon de faire de la politique en envoyant ses « snipers » (littéralement « tireurs d’élite embusqués »), oui oui, c’est comme ça qu’elle les appelle, pour flinguer l’adversaire, en l’occurrence François Hollande, à coup de petites phrases assassines ou de polémiques de caniveau. Dans la circonscription, le candidat masqué de l’UMP…non encore déclaré, Etienne Blanc, a lui aussi sorti l’arme lourde. Il vient en effet d’accueillir dans la plus grande précipitation (discrétion ?) un maître en la matière, en la personne de Frédéric Lefebvre , ancien porte-parole de l’UMP et porte-flingue du président. Une rencontre improvisée devant une poignée d’acteurs touristiques, prévenus 2 jours avant, quelques élus bien obligés d’accueillir le secrétaire d’Etat, deux ou trois chefs d’entreprises du bassin. Et, en point d’orgue, une « table ronde sur la simplification administrative en milieu rural ». Savoureux quand on connait le bilan gouvernemental sur le sujet…et celui tout aussi transparent du député, rapporteur du dossier devant l’Assemblée Nationale ! Pas serein serein, tout ça...

 

Billet du 16 mars :  Il a récidivé ...

...qui ? Le Président candidat !
En qualifiant un journaliste de « couillon », le 16 mars, il a renoué avec le langage « fleuri » et des tournures à l'élégance douteuse « «Qu'est-ce que vous voulez que j'ai à foutre de ce que vous me dîtes?» avait-il lancé à l'assistance. Faut-il parler comme cela pour être proche du peuple ? Pour faire jeune et branché ? C'est indigne d'un Président : on ne lui demande pas forcément autant de style qu'en eurent De Gaulle ou Mitterand, mais il représente la France, sa culture, sa langue...On exige des candidats à la nationalité française de prouver un certain niveau de français, ne pourrait-on exiger d'un Président en exercice qu'il respecte un niveau certain de langue, qu'il observe ce qu'on pourrait nommer une dignité linguistique ?

Billet du 10 mars : Chef d'états ?

«Ce qu'on demande à un président de la République sortant, ce sont des états de service. Ce ne sont pas des états d'âme», a déclaré Manuel Valls sur BFMTV-RMC (le 9 mars). Cette formule résume admirablement la situation : le candidat-président n'en finit plus de faire des mea culpa embarrassés et d'en référer à sa vie privée, soutenu par les minauderies de son épouse, qui voudrait nous faire croire qu'ils sont « des gens modestes ». Les gens modestes, je les connais : ils se demandent comment ils vont finir le mois, ils diffèrent leurs achats, ils redoutent la fermeture de leur entreprise, ils comptent sur leur bonne étoile pour ne pas avoir de pépin de santé. Et j'espère bien que les gens modestes – les vrais - ont réalisé aujourd'hui qu'ils ne peuvent compter sur l'actuel locataire (!) de l'Elysée pour améliorer leur quotidien.

Billet du 8 mars 2012 : Droits des femmes
Le 8 mars marque chaque année la journée des Droits des femmes (et non comme on le dit souvent « journée de la femme »). Les medias citent abondamment, et c'est tant mieux, chiffres et statistiques montrant que les inégalités demeurent, voire se creusent : santé, emploi, retraites. Pauvreté et précarité touchent hélas hommes et femmes, mais encore plus ces dernières.

En haut lieu, on nous a abondamment ces derniers temps cité en exemple nos voisins allemands : or si l'on en croit France Inter (émission "7/9" de ce jour) l'Allemagne détient le record en Europe des inégalités de salaires entre hommes et femmes, et l'un des plus faibles pourcentages de femmes dans les sphères dirigeantes d'entreprises.
Hier, l'association « les féministes en mouvement » avait invité les candidats aux présidentielles à venir débattre : seuls les candidats de gauche ont répondu à un auditoire très incisif.
Comme l'a conclu François Hollande «le combat féministe n'est pas derrière nous, il est devant.»

signé : une suffragette

billet du 6 mars 2012 : le 19 mars 1962

 Aujourd’hui: Assemblée de secteur de la Fédération Nationale des Anciens Combattants en Algérie Maroc et Tunisie, à Hauteville. J’étais le seul élu présent, avec la première adjointe qui nous a accueillis. Devant le président départemental, j’ai pu redire mon soutien personnel et celui de ma commune, à la date du 19 mars 1962 que la FNACA , première association d’anciens combattants de France en nombre d’adhérents, revendique comme la date officielle de commémoration Celle-ci correspond, comme on le sait, aux accords d’Evian qui marquent la fin des combats en Algérie. A cette date, le sang s’arrête de couler entre les belligérants.
Alors qu’une écrasante majorité de maires et de parlementaires (6 sur 7 dans l’Ain) demandent l’inscription de cette date au calendrier des commémorations, en lieu et place du 5 décembre, seul le député sortant de la circonscription défend la position actuelle de l’Etat. Je me suis engagé à écrire à François Hollande, sans attendre les présidentielles, pour connaitre sa position et l’inciter à modifier les choses.

 

billet du 3 mars 2012  : Avec les associations en charge du patrimoine

J’ai assisté le 3 mars 2012, en tant que président de l’organisme en charge de la politique départementale du tourisme, « Aintourisme », à l’assemblée générale de l’Union Patrimoine des Pays de l’Ain qui se tenait à l’Esplanade, à Divonne. Devant les représentants des 120 associations, issues des quatre pays de l’Ain, j’ai redit l’implication qui avait été la mienne, au plan national, pour mieux intégrer la dimension patrimoniale et culturelle, au sein des politiques touristiques. J’ai également rappelé ma proposition, reprise dans la plateforme nationale adressée par notre fédération nationale (voir article Jean-Marc Fognini et la Plateforme nationale du tourisme ) aux candidats à l’élection présidentielle, de création d’un ministère du tourisme à part entière. Au pays de l’ancien secrétaire d’Etat au tourisme, Marcel Anthonioz, cette proposition a reçu un accueil très favorable de l’assistance.

 

 

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